
Un collectif de Dieulefit, dans la Drôme, s’est mobilisé pour la poétesse gazaouie Alaa Al-Qatraoui, qui a tragiquement perdu ses quatre enfants lors d’un bombardement en décembre 2023. Les signataires de cet appel expriment leur solidarité et leur soutien à son vœu de quitter Gaza et de trouver refuge en France. Cette initiative met en lumière le combat quotidien d’un groupe dédié à offrir à Alaa Al-Qatraoui un nouveau départ.
Le collectif a entrepris plusieurs démarches concrètes. Une demande a été déposée auprès du Collège de France pour qu’Alaa Al-Qatraoui puisse bénéficier du programme PAUSE, destiné à accueillir des scientifiques et artistes en exil. De plus, son dernier recueil de poèmes est actuellement en cours de traduction en français et sera prochainement publié aux éditions Le Temps des cerises. Des conditions d’accueil en France ont également été organisées, incluant un contrat de travail avec une association culturelle, un logement, un projet artistique, et des cours de français. Des rencontres et des performances poétiques sont aussi prévues pour faciliter son intégration et la poursuite de son œuvre.
Parmi les premiers signataires de cet appel, on retrouve des personnalités notables telles que Christian Bussat, maire de Dieulefit, les écrivains Raphaël Confiant, Mathias Enard, Hervé Le Tellier, Abdellatif Laâbi, Gérard Mordillat, Leïla Slimani, et Eric Vuillard, ainsi que l’historienne Elisabeth Roudinesco et les poètes Valérie Rouzeau et Jean-Pierre Siméon. Ces voix s’unissent pour exhorter les autorités françaises à user de leurs prérogatives et à honorer les valeurs humanistes de la République. L’objectif est de permettre à Alaa Al-Qatraoui de trouver asile en France, afin qu’elle puisse poursuivre son travail d’autrice en toute liberté et commencer à guérir de ses blessures profondes, renouant ainsi avec l’espoir.






