
Un projet de « plan de paix » pour l’Ukraine, récemment divulgué, révèle une nouvelle orientation de la politique de Donald Trump, exigeant des concessions significatives de la part de Kiev. Ce plan, qui aurait été négocié directement entre les Russes et les Américains sans l’implication de l’Ukraine, suggère un alignement de l’administration américaine sur les revendications de Moscou.
Les détails connus du plan indiquent que l’Ukraine devrait faire des cessions territoriales, militaires et diplomatiques, ce qui équivaudrait à une capitulation. Kiev serait contrainte de renoncer aux zones du Donbass qu’elle contrôle encore, y compris les lignes défensives établies depuis 2015. De plus, l’armée ukrainienne devrait être réduite de moitié et abandonner une partie de son armement offensif, notamment les missiles à longue portée.
Sur le plan diplomatique, cette Ukraine démilitarisée devrait accepter plusieurs conditions russes, dont la reconnaissance du russe comme langue officielle et la levée des restrictions sur l’Église orthodoxe russe. Ces propositions, jugées par certains comme un revers pour Kiev, interviennent à un moment délicat pour le président Zelensky, confronté à un scandale politique interne. Le plan a été critiqué pour être fortement biaisé en faveur de la Russie et pour ne pas inclure de concessions de la part de Moscou.
Donald Trump a par le passé accusé l’administration Biden d’avoir instrumentalisé la justice pour l’attaquer, notamment en lien avec l’affaire ukrainienne impliquant le fils de Biden. Cette nouvelle approche de Trump dans le conflit ukrainien est perçue comme un mouvement de balancier dans sa politique étrangère, suscitant l’incertitude quant à l’avenir du soutien américain à Kiev et la trajectoire des efforts de paix.






