
Une « consultation flash » est lancée pour « examiner les évolutions nécessaires » de la taxe foncière, dans l’objectif de la rendre plus « transparente, plus claire et plus équitable », tout en la simplifiant. C’est ce qu’ont annoncé les ministères de l’Action et des Comptes publics, ainsi que de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation.
Cette consultation se veut « transpartisane », incluant les parlementaires et les collectivités territoriales, notamment les associations d’élus locaux, selon l’Agence France-Presse (AFP). Au cœur des discussions pour le calcul des montants de la taxe foncière 2026 : la mise à jour des « éléments de confort » des logements.
La présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos, des « bases foncières » de Bercy, sera réévaluée. Ces éléments augmentent actuellement le nombre de mètres carrés pris en compte et, par conséquent, le montant de la taxe. Cette actualisation pourrait entraîner une hausse de la taxe foncière pour environ 7,4 millions de propriétaires en 2026.
L’annonce de cette mesure technique, révélée par Le Parisien, a suscité de vives réactions au sein de la classe politique. Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a promis un « point d’étape » sur cette augmentation, qui devrait bénéficier aux collectivités locales. Cependant, André Laignel, vice-président de l’Association des maires de France, a déploré l’absence de demande des collectivités et un calendrier inopportun pour une telle étude. Il a qualifié cette concertation post-annonce de « fausse manœuvre ». L’Union nationale des propriétaires immobiliers a dénoncé une hausse « arbitraire et honteuse », regrettant le manque de transparence et de concertation.






