Eléanor et Baptiste, un jeune couple de cadres supérieurs, ont débuté leur quête immobilière il y a un an. Locataires à Bagneux, ils rêvaient d’acquérir un bien en proche banlieue parisienne, idéalement au nord de l’agglomération, pour se rapprocher de leur travail. Après des années d’efforts et d’économies, ils disposaient d’un budget conséquent, entre 300 000 et 400 000 euros, fruit d’un travail acharné et d’une détermination sans faille. « Ce projet est le résultat de plusieurs années à se soutenir, à travailler dur et à se donner les moyens d’y arriver », confient-ils.
Leur recherche était loin d’être conventionnelle. Fuyant les appartements classiques, ils aspiraient à un logement atypique et plein de charme, à l’image de leur ancienne loge de gardien. La luminosité et un extérieur, qu’il s’agisse d’un jardin ou d’une terrasse, figuraient également parmi leurs critères essentiels, particulièrement après avoir vécu les confinements dans de petits espaces. Le couple a donc ciblé un rayon de 8 kilomètres au nord de Paris, avec un accès facile aux transports en commun.
Après avoir exploré diverses options, notamment à Asnières-sur-Seine, jugée trop chère (6 420 €/m² pour un appartement), Eléanor et Baptiste ont finalement eu un coup de cœur pour Argenteuil (Val-d’Oise). Si un appartement à Asnières-sur-Seine avec une vue imprenable sur Paris les avait séduits, l’ampleur des travaux nécessaires, tant dans le logement que dans la copropriété, les a dissuadés. À Argenteuil, le prix moyen au mètre carré est bien plus abordable, avoisinant les 3 300 euros. Ce choix leur a permis de concrétiser leur rêve, bien en deçà des 597 000 euros qu’ils auraient dû débourser pour une surface équivalente à Asnières-sur-Seine, un montant largement au-delà de leurs possibilités.
