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Le Plan Épargne Retraite (PER) est au centre des discussions du budget 2026. Découvrez les amendements adoptés et leur impact sur l'épargne retraite des Français, notamment l'assouplissement du plafond de déduction fiscale.

Le Plan Épargne Retraite (PER), instauré par la Loi Pacte en 2019 pour simplifier et encourager l’épargne en vue de la retraite, est au cœur des débats autour du projet de loi de finances pour 2026. Alors que plus de 11 millions de Français ont accumulé plus de 130 milliards d’euros sur ce dispositif, des amendements ont été proposés pour en modifier le fonctionnement.

Initialement, certains craignaient un « coup de bambou fiscal » pour les retraités, notamment en raison d’un amendement visant à rendre obligatoire la liquidation du PER dès l’âge de la retraite. Cet amendement, qui aurait mis fin à la possibilité de conserver le capital jusqu’au décès pour des raisons d’optimisation fiscale, a été rejeté. Les épargnants peuvent donc toujours choisir librement entre une sortie en capital, en rente, ou une combinaison des deux, même après l’âge de la retraite.

Cependant, le budget 2026 apporte des évolutions positives pour le PER. Les députés ont adopté un amendement qui assouplit le plafond de déduction fiscale des versements volontaires. La période pendant laquelle un contribuable peut reporter le reliquat de déduction fiscale non utilisé passe de trois à cinq ans. Cette mesure vise à favoriser la constitution d’une épargne retraite, en particulier pour les actifs qui commencent à épargner plus tardivement, souvent autour de 50 ans.

L’objectif est d’adapter le PER aux comportements d’épargne des Français et de le rendre encore plus attractif. Ainsi, malgré les inquiétudes initiales, les modifications apportées par le budget 2026 semblent plutôt orientées vers un renforcement de la souplesse et des avantages fiscaux du Plan Épargne Retraite, offrant de nouvelles opportunités pour préparer sa retraite.