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Un nouveau congé de naissance de deux mois par parent a été adopté par l'Assemblée nationale, visant à soutenir la natalité et l'égalité. L'indemnisation prévue est de 70% puis 60% du salaire net.

L’Assemblée nationale a récemment adopté l’article 42 du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), introduisant un nouveau congé de naissance. Cette mesure, saluée comme un pas vers l’égalité femmes-hommes et le bien-être des nourrissons, vise également à remédier au déclin de la natalité et à prévenir la dépression post-partum. Voté avec une large majorité de 288 voix pour et 15 contre, le texte doit maintenant être examiné par le Sénat, où son avenir reste incertain.

Le dispositif prévoit que chaque parent pourra bénéficier de deux mois de congé de naissance, à prendre dans les neuf mois suivant l’accouchement. Le montant de l’indemnisation sera détaillé par décret, mais le gouvernement a déjà annoncé une prise en charge à 70 % du salaire net le premier mois, et à 60 % le second. Ce congé s’ajoute aux congés de maternité et de paternité existants. Il coexistera initialement avec le congé parental, souvent sous-utilisé en raison de sa faible rémunération (environ 400 euros), qui peut être pris jusqu’aux trois ans de l’enfant.

La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a estimé le coût de cette mesure à 600 millions d’euros « en fin de montée en charge ». L’instauration de ce congé de naissance représente un investissement significatif en faveur des familles et de la politique de natalité en France. Les débats ont souligné l’importance de soutenir les parents dès les premiers mois de la vie de l’enfant, offrant ainsi un cadre plus serein pour l’accueil des nouveau-nés et favorisant un meilleur équilibre familial.