
Face à une situation jugée inéquitable, le député Horizons François Gernigon a récemment fait adopter un amendement à l’Assemblée nationale. Cet amendement instaure une participation minimale pour les ressortissants étrangers non-européens bénéficiant de la Protection Universelle Maladie (PUMA). Selon François Gernigon, il est impératif de contribuer au financement du système de santé français lorsque l’on en bénéficie, d’autant plus qu’il est considéré comme l’un des meilleurs au monde.
Lors des discussions autour du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), le député a souligné une anomalie : des retraités étrangers titulaires d’un visa long séjour visiteur peuvent s’établir en France et accéder à la PUMA après seulement trois mois de résidence, sans pour autant verser de cotisations, payer d’impôts ou participer au financement du système. Cette situation a conduit à la proposition de son amendement.
Le texte adopté ce week-end vise spécifiquement à introduire une contribution financière pour les étrangers non-européens. Cette mesure, qui cible notamment les retraités américains résidant en France, a pour objectif de remédier à cette disparité. Elle représente un changement significatif dans l’accès aux soins pour cette catégorie de résidents étrangers, en les incitant à participer davantage aux coûts du système de santé français.
Cet amendement promet de rééquilibrer la participation au financement de la protection sociale, en demandant une contribution minimale à ceux qui, jusqu’à présent, pouvaient bénéficier de soins gratuits sans y avoir cotisé directement. L’adoption de cette mesure pourrait entraîner des débats quant à ses implications et son application future.







