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Suite à la démission forcée de François Commeinhes pour détournement de fonds, Hervé Marquès est élu nouveau maire de Sète. Le Rassemblement national voit une opportunité politique.

L’élection d’un nouveau maire à Sète, le lundi 12 mai, a créé un véritable engouement dans la salle Tarbouriech, située sous le Théâtre de la Mer. L’espace de 300 mètres carrés a eu du mal à contenir la foule venue assister à ce moment clé pour la cité portuaire. Une journaliste d’ICI radio a décrit l’ambiance comme étant d’une intensité rare, avec des « huées et applaudissements » qui ont rythmé l’événement.

Cette élection anticipée fait suite à la démission du maire (divers droite) en place depuis 2001, François Commeinhes. Sa condamnation pour détournement de fonds publics a été confirmée par la Cour de cassation en avril, précipitant son départ. Dans cette atmosphère électrique, Hervé Marquès, jusqu’alors adjoint, a été élu pour lui succéder. Sa mission est claire : assurer la gestion de la ville pour les dix prochains mois, avant les élections municipales, et tenter de se faire réélire. Marquès a confié que le conseil municipal était « chamboulé, bouleversé, triste », mais qu’ils étaient déterminés à « se relever » après cette épreuve.

Ce changement de leadership marque un tournant pour Sète, et le Rassemblement national (RN) compte bien en tirer parti. Aurélien Lopez-Liguori, député RN, avait déjà été réélu au premier tour un an auparavant, arrivant en tête dans la ville et la circonscription. Il avait alors perçu ce résultat comme un « vrai signal » de confiance des Sétois, laissant entendre ses ambitions pour la direction de la ville.