
Donald Trump a annoncé, vendredi 7 novembre, l’absence de tout représentant américain au prochain sommet du G20 à Johannesbourg, en Afrique du Sud, les 22 et 23 novembre. L’ancien président américain a exprimé son indignation sur son réseau Truth Social, qualifiant de « scandale » la tenue de l’événement dans un pays qu’il accuse de persécuter les fermiers blancs. « Aucun représentant du gouvernement américain ne participera tant que ces violations des droits humains continuent », a-t-il affirmé.
Dans son message, le républicain a évoqué des « assassinats » et des « massacres » ciblant les Afrikaners, descendants des premiers colons européens en Afrique du Sud. Il a également dénoncé la confiscation de leurs terres et de leurs exploitations agricoles. Fin octobre, les États-Unis avaient déjà annoncé une réduction drastique du nombre de réfugiés accueillis annuellement, atteignant un seuil historiquement bas, tout en privilégiant les Blancs d’Afrique du Sud.
En mai, Donald Trump avait déjà interpellé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à la Maison Blanche, en lui présentant une vidéo jugée erronée mais destinée à étayer ses accusations, que l’Afrique du Sud rejette fermement. Il avait alors déclaré qu’il ne se rendrait pas lui-même au premier sommet du G20 organisé sur le continent africain, prévoyant d’être représenté par son vice-président, J. D. Vance. Cette option est désormais écartée.
De même, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a boudé les rencontres ministérielles du G20. Le G20 est une organisation majeure, regroupant 19 pays et deux organisations régionales (Union européenne et Union Africaine), et représente plus de 80 % du produit intérieur brut mondial. Dans son récent message, Donald Trump a par ailleurs indiqué « se réjouir d’accueillir » la prochaine édition du G20. L’ancien président avait annoncé en septembre que le sommet des dirigeants de décembre 2026 se tiendrait au Trump National Doral Miami en Floride, un complexe de golf appartenant à sa famille.








