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Édouard Philippe propose un « deal fiscal » inédit, réduisant les impôts de production de 50 milliards d'euros par an, pour relancer son ambition présidentielle.

Le candidat d’Horizons à l’élection présidentielle, Édouard Philippe, tente de relancer sa campagne avec un « deal fiscal » pro-entreprises. Cette initiative intervient après avoir provoqué un séisme dans le camp Macron en appelant à la démission planifiée du président. Philippe n’a pas renoncé à reprendre son rôle de candidat libéral, comme en 2017, où il plaidait pour une libération de la croissance économique.

Prétendant désormais à l’Élysée, l’ancien Premier ministre a présenté un « deal fiscal d’une ampleur inédite » en faveur des entrepreneurs. Sa proposition phare consiste en une diminution des impôts de production de 50 milliards d’euros par an, soit 250 milliards sur un quinquennat. En contrepartie, il propose une baisse équivalente des aides publiques « improductives » versées aux entreprises.

Sur LinkedIn, Édouard Philippe a résumé sa vision : « Pour les entreprises : produire plus pour gagner plus. Pour l’État : aider moins pour dépenser moins ». Ce jeu d’écritures se veut neutre sur le plan budgétaire, mais vise à stimuler l’économie en allégeant la charge fiscale des entreprises. Cette stratégie cherche à faire oublier l’échec de son « opération démission » et à repositionner Philippe comme un acteur économique clé.

Le « deal fiscal » est une tentative de Philippe de marquer les esprits et de se distinguer. Après avoir consommé sa rupture avec Emmanuel Macron, il cherche à rassembler autour d’une proposition économique forte, ciblant directement le monde de l’entreprise et la production. L’objectif est clair : démontrer sa capacité à proposer des solutions concrètes pour la croissance du pays.