
L’Assemblée nationale a été le théâtre d’un bras de fer entre Macronistes et Socialistes concernant la fiscalité des plus riches. Vendredi soir, malgré les divergences, la transformation de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en « impôt sur la fortune improductive » a été approuvée, marquant un tournant dans les débats budgétaires en cours.
La séance a révélé l’importance des enjeux autour de la fiscalité des grandes fortunes, un sujet sensible qui anime les débats parlementaires depuis le début de la semaine. Guillaume Kasbarian, député macroniste et ancien ministre, a d’ailleurs qualifié cette journée d’« Halloween » en référence aux « horreurs fiscales » à l’étude.
Les députés du Parti Socialiste, en particulier, attendaient des avancées significatives. Ayant précédemment accepté de ne pas censurer le gouvernement en échange de la suspension de la réforme des retraites, les socialistes espéraient un geste fort de Sébastien Lecornu en faveur d’une plus grande « justice fiscale ». Cette demande était une condition pour prolonger la coopération à Matignon, sous peine de voir Olivier Faure déposer une motion.
Ce désaccord souligne les tensions persistantes au sein de l’hémicycle sur la manière de répartir l’effort fiscal et de réformer un impôt symbolique. La nouvelle appellation, « impôt sur la fortune improductive », est un élément clé de cette réforme, visant à distinguer les capitaux investis dans l’économie de ceux jugés moins utiles à la croissance nationale.






