
La croissance française a créé la surprise au troisième trimestre, atteignant 0,5 %, principalement grâce à la bonne tenue des exportations. Cette performance succède à des croissances de 0,1 % au premier trimestre et de 0,3 % au deuxième, suggérant que l’objectif de 0,8 % pour 2025 pourrait être atteint, dépassant même les prévisions initiales de 0,7 %.
Roland Lescure, ministre de l’Économie, a salué ce résultat, le qualifiant de « performance remarquable » dans un communiqué. Il a souligné la capacité des entreprises françaises à investir, exporter et contribuer au progrès du pays, malgré les défis politiques et les incertitudes mondiales.
L’augmentation de 2,2 % des exportations entre juin et septembre, combinée à une baisse de 0,4 % des importations, explique ce dynamisme. Cette contribution positive du commerce extérieur était anticipée, selon Marie Leclair de l’Insee, contrastant avec le deuxième trimestre où la croissance était alimentée par les stocks industriels.
Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade, attribue cette amélioration à l’atténuation des contraintes d’offre post-Covid-19, telles que les pénuries de pièces ou de main-d’œuvre. Les secteurs clés comme l’aéronautique et la pharmacie ont ainsi pu accroître leur production et trouver des débouchés sur les marchés étrangers, notamment pour les avions, machines et médicaments.








