
Ce qui touche Amazon affecte tous les États-Unis. La multinationale est le deuxième employeur privé du pays et a redéfini, via ses services de commerce en ligne, le rapport au travail et à la consommation. Lorsque le géant de la tech prévoit de licencier 30 000 personnes, selon des informations de Reuters diffusées lundi 27 octobre, et qu’une vague plus importante encore se profile, le pays retient son souffle.
Les premiers départs devraient intervenir dès mardi 28 octobre et pourraient s’étaler sur plusieurs semaines, selon la presse américaine. L’entreprise a refusé de commenter ces informations. Jusqu’à 10 % des fonctions support, soit les cols blancs de l’entreprise (350 000 au total), seraient concernées. Plus précisément, les ressources humaines, la logistique, les services de cloud et le secteur des jeux vidéo devraient être affectés par cette restructuration.
Amazon compte 1,5 million d’employés dans le monde, dont plus des deux tiers travaillent aux États-Unis. Ces employés se trouvent principalement dans les grands entrepôts ou à la livraison des colis. À ce stade, ces deux secteurs ne seraient pas directement touchés par cette première vague de licenciements. Cette décision majeure d’Amazon souligne les défis économiques actuels et leurs impacts sur les grandes entreprises technologiques.






