Ce mardi 21 octobre 2025 marque un événement sans précédent dans l’histoire politique française : l’incarcération de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Condamné pour « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne de 2007, cette nouvelle a provoqué une onde de choc à travers le pays. Qu’il soit adoré ou détesté, Nicolas Sarkozy n’a jamais laissé personne indifférent, et son entrée dans une cellule de la prison de la Santé est une illustration frappante de cette réalité.
La figure de Sarkozy est intrinsèquement liée à près de quarante ans de vie publique française. Depuis son élection surprise à la mairie de Neuilly en 1983, il a incarné une ère de la droite, conduisant son camp à la victoire présidentielle avant de connaître la défaite. Son parcours, fait de hauts et de bas, de fascination et d’agacement, de succès éclatants et de retours manqués, a profondément marqué l’imaginaire collectif.
Cette incarcération n’est pas seulement l’épilogue d’un procès ; elle est le symbole d’une rupture, un moment où la justice rattrape les plus hautes sphères du pouvoir. L’image d’un ancien chef d’État français derrière les barreaux est une situation inédite, qui interpelle autant ceux qui dénoncent un acharnement que ceux qui y voient le triomphe de l’État de droit. L’héritage politique de Nicolas Sarkozy et les répercussions de cet événement historique continueront sans aucun doute d’alimenter les débats et les analyses pour les années à venir.
