No-Kings-protest-Washington
Le mouvement « No Kings » a mobilisé des milliers de manifestants aux États-Unis, notamment à Washington D.C., pour dénoncer la politique de Donald Trump, perçue comme autoritaire. Les participants ont exprimé leur rejet d'une présidence qualifiée de monarchique et ont critiqué le mouvement MAGA.

Pour la deuxième fois de l’année, le mouvement « No Kings » a rassemblé des milliers de manifestants dans de nombreuses villes des États-Unis, y compris à Washington D.C.. Ce mouvement citoyen s’oppose à ce qu’il perçoit comme une dérive autoritaire de la présidence de Donald Trump. Les participants ont brandi des drapeaux américains et des pancartes exprimant leur rejet d’une présidence qu’ils qualifient de monarchique, avec des slogans tels que « Libérer Washington ».

Plusieurs milliers de personnes se sont réunies dans la capitale américaine, à l’ombre de la National Gallery of Art, pour contester la politique de Donald Trump. Au total, plus de 2 700 points de rassemblement avaient été organisés à travers le pays. Des manifestants déguisés, dont un en George Washington, ont déclaré que c’était « une bataille pour l’âme de l’Amérique », affirmant que le président actuel et son mouvement MAGA (Make America Great Again) avaient confisqué le pays. Le slogan MAGA, popularisé par Donald Trump, est au cœur de l’idéologie de ses partisans, mais est perçu par ses détracteurs comme une menace réactionnaire et un appel à un passé idéalisé qui exclut certains groupes.

Les associations regroupées sous le slogan « No Kings » avaient déjà organisé une mobilisation en juin, qui avait attiré plusieurs millions de personnes. Cette deuxième vague de protestations dénonce notamment les politiques d’immigration de l’administration Trump, le déploiement de troupes de la Garde nationale et les attaques contre la liberté d’expression. Les organisateurs estiment que des millions de personnes ont participé à ces manifestations, qui se veulent une déclaration d’indépendance contre la « tyrannie » et l’« illégalité ». Le mouvement affirme que le président pense que son pouvoir est absolu, mais que l’Amérique n’a pas de rois.