
Hassen Hammou, récemment désigné chef de file des écologistes à Marseille pour les prochaines élections municipales, est convoqué devant le tribunal correctionnel le 13 novembre pour corruption de mineur. Cette information, confirmée par le parquet et relayée par La Provence, intervient alors qu’il était censé reconduire les Verts au sein de la coalition d’union de la gauche. Les faits reprochés concernent une « corruption de mineur par un moyen de communication électronique », une accusation que le membre du bureau politique exécutif chez Les Écologistes-EELV conteste fermement.
Hassen Hammou a expliqué avoir « donné rendez-vous à une femme » rencontrée en ligne, affirmant qu’il « ne connaissait pas sa minorité ». Lors de cette rencontre, il déclare avoir été « agressé par deux personnes » qui l’ont dépossédé de ses biens. Il souligne que ces agresseurs ont été « condamnés par la justice » pour ces faits. Pour l’ancien porte-parole régional d’EELV Paca, cette convocation en justice prend une tournure de « procès politique », le poussant à refuser de se retirer de ses fonctions, se considérant comme une « victime ».
La nouvelle a créé des remous au sein du parti. Christine Juste, adjointe au maire de Marseille en charge de l’environnement, s’est dite « abasourdie » par cette révélation. Bien qu’elle reconnaisse la présomption d’innocence, elle estime qu’Hassen Hammou aurait « dû se mettre en retrait pour protéger les valeurs du parti ». Cette affaire complexe mêle accusations judiciaires et enjeux politiques, à quelques mois des élections municipales cruciales pour Marseille.