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La libération des vingt otages israéliens, après deux ans de captivité par le Hamas, a provoqué une vague de joie et un sentiment de catharsis collective en Israël. Des célébrations ont éclaté à Tel-Aviv, marquant un moment historique de soulagement et d'espoir, malgré les défis persistants pour une paix durable.

Le 13 octobre 2025 restera une date gravée dans la mémoire collective israélienne. Après deux années de captivité, la libération des vingt otages encore en vie, détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, a déclenché une vague d’émotion et une communion nationale intense à travers le pays. Dans le quartier de Dizengoff, à Tel-Aviv, des groupes ont célébré toute la nuit, entonnant des refrains d’espoir comme « I’m Coming Home » et « Bashana Haba’a » (« la paix l’année prochaine »), des mélodies synonymes de retour et de jours meilleurs. Une jeune femme a même crié, pleine d’euphorie : « La guerre est terminée ! ».

Cette journée « historique » marque un tournant pour un pays profondément traumatisé par les événements du 7 octobre 2023, qui avaient vu 1 200 personnes périr et 251 être enlevées par le Hamas. La libération des otages, arrachée après de longues négociations et un cessez-le-feu, a été vécue comme une véritable catharsis collective. Les scènes de retrouvailles, telles que celles de Revital et Osher Kalfon avec leur neveu Segev, jeune boulanger de 27 ans enlevé lors du festival de musique Nova, ont inondé les médias. Malgré les séquelles visibles dans le regard des rescapés, ces moments permettent de « tourner la page » et d’entrevoir un avenir.

Le retour de ces otages, intervenu dans le cadre d’un accord plus large incluant la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens par Israël, dont de nombreux détenus sans charge ni procès, a soulevé un immense soulagement des deux côtés. Cependant, le chemin vers une paix durable reste complexe. Alors que la joie est immense, des questions sur les responsabilités et les mécanismes ayant mené au 7 octobre persistent. La libération des 20 otages vivants et l’échange de prisonniers sont un premier pas, mais le rapatriement des corps des otages décédés en captivité, dont certains ont été identifiés par Israël, demeure une priorité et un enjeu majeur pour les familles endeuillées.

Cet accord, soutenu par les États-Unis, l’Égypte, le Qatar et la Turquie, vise à établir une nouvelle ère de paix et de stabilité au Moyen-Orient. Un sommet international sur la paix à Gaza s’est tenu en Égypte, co-présidé par Donald Trump et Abdel Fattah al-Sissi, pour discuter des étapes suivantes, notamment la gouvernance future de Gaza et la mise en œuvre d’une solution à deux États. La communauté internationale salue ces avancées tout en insistant sur la nécessité de maintenir les efforts pour une paix juste et durable dans la région.