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David Lisnard, président de Nouvelle Énergie, s'oppose fermement à la participation des Républicains au gouvernement Lecornu 2, qu'il juge être une « erreur stratégique » et le signe d'un « macronisme » responsable du chaos actuel. Il dénonce un « déni de démocratie » face à l'entêtement du Président.

David Lisnard, président de Nouvelle Énergie, a récemment pris la parole pour exprimer son profond désaccord concernant une potentielle participation des Républicains (LR) au second gouvernement Lecornu. Il qualifie cette éventualité d’« erreur stratégique » et perçoit ce gouvernement comme les « derniers soubresauts d’un macronisme » qu’il juge responsable de l’actuel chaos politique en France.

Lors d’une réunion publique de Nouvelle Énergie dans le Morbihan, David Lisnard a partagé son constat d’une « profonde exaspération » et d’un sentiment de « gâchis du pays » parmi les citoyens. Il déplore le fait qu’Emmanuel Macron, malgré un rejet croissant, persiste à imposer sa ligne politique. Pour lui, la situation est « extrêmement grave et insensée », et il met en garde contre une « cocotte-minute qui monte en pression ».

Interrogé sur les raisons de son opposition virulente à la décision d’Emmanuel Macron, qualifiée de « dangereuse », David Lisnard y voit un « déni de démocratie et une obstination incompréhensible ». Il souligne la défaite aux législatives du parti présidentiel, signifiant qu’il n’a « plus le pouvoir », et critique le maintien de Sébastien Lecornu à Matignon malgré cette réalité parlementaire. Cette reconduction est intervenue après une première démission de Sébastien Lecornu, son gouvernement ayant duré moins de 24 heures en octobre 2025. Le Premier ministre avait alors remis sa démission, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour exercer ses fonctions.

Les Républicains ont d’ailleurs décidé de ne pas participer au gouvernement Lecornu II, s’engageant plutôt à un « soutien texte par texte » à l’exécutif. Cette position fait suite à des tensions internes au sein de LR, où David Lisnard avait déjà menacé de quitter le parti si une participation était confirmée. Il a d’ailleurs, par le passé, appelé à la démission d’Emmanuel Macron, le tenant pour le « premier responsable de ce chaos » politique.