Sous l’écran géant de Tel-Aviv, qui décompte les 735 jours depuis les enlèvements, des milliers de personnes sont réunies ce samedi 11 octobre, partagées entre euphorie et inquiétude. Toutes espèrent la fin du tourment des otages retenus à Gaza. « Mon émotion est immense, il n’y a pas de mots pour la décrire, et avec moi, avec nous, avec tout Israël qui veut les otages à la maison et attend de les voir tous revenir », déclare Einav Zangauker, mère de Matan Zangauker, 25 ans, devant la foule. L’attente et l’espoir d’un retour sont palpables au sein de la population israélienne.
Un accord de cessez-le-feu à Gaza a été conclu le jeudi 9 octobre entre Israël et le Hamas, sous l’égide du président américain, Donald Trump. Cet accord prévoit le retour en Israël de 48 otages retenus dans la bande de Gaza. Parmi eux, 47 personnes enlevées le 7 octobre 2023, dont 27 sont malheureusement décédées, ainsi que la dépouille d’un soldat israélien tué en 2014. En contrepartie de cette libération, près de 2 000 Palestiniens incarcérés par Israël doivent être relâchés.
Ce n’est pas la première tentative de libération d’otages. Deux précédentes trêves, en novembre 2023 et au début de 2025, avaient déjà permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant d’être interrompues. Aujourd’hui, de nouvelles phases de négociations sont prévues pour appliquer le plan Trump, qui vise à instaurer une paix durable dans la région. Cet accord suscite un immense espoir mais aussi une certaine prudence, compte tenu des précédents échecs. La communauté internationale observe attentivement l’évolution de cette situation complexe.
