
Le dispositif du « leasing social », plébiscité en 2024, a été reconduit le 30 septembre 2025. Cette initiative gouvernementale vise à soutenir les ménages à revenus modérés dans l’acquisition d’une voiture électrique à moindre coût. Toutefois, le montant de l’aide étatique aux concessionnaires automobiles a été ajusté, s’établissant désormais à 7 000 euros par véhicule.
Pour bénéficier de ce dispositif, plusieurs critères d’éligibilité sont à respecter. Le revenu fiscal de référence par part, consultable sur l’avis d’imposition des revenus 2023, ne doit pas excéder 16 300 euros. Seules les personnes majeures, résidant fiscalement en France, sont concernées. L’utilisation du véhicule est également encadrée : il doit servir pour les trajets domicile-travail si la distance dépasse 15 kilomètres, ou pour parcourir plus de 8 000 kilomètres par an dans le cadre de l’activité professionnelle, comme le précise Service-public.fr.
Une attestation de l’employeur est requise pour les salariés. Les non-salariés doivent fournir une preuve de leur activité professionnelle et de leur affiliation à un régime de Sécurité sociale. Édouard George, directeur de Citroën France, souligne la nécessité d’« une attestation sur l’honneur et une preuve d’affiliation à jour », en complément des critères déjà établis (revenu fiscal, distance parcourue, résidence fiscale en France, majorité).
Le leasing social s’applique aux contrats de location longue durée (LLD) ou de location avec option d’achat (LOA). Il ne requiert aucun apport initial et s’étend sur une durée minimale de trois ans, renouvelable une fois. Les contrats incluent un forfait d’au moins 12 000 kilomètres par an ; des frais additionnels peuvent s’appliquer en cas de dépassement. Le loyer mensuel, plafonné à 200 euros (hors assurance, options et entretien), varie selon le modèle choisi, rendant l’accès à la mobilité électrique plus abordable.