
Dans une tournure inattendue des événements, le Hamas a publié un communiqué vendredi 3 octobre, acceptant ostensiblement le plan de paix proposé par Donald Trump et Benyamin Nétanyahou le 29 septembre. Cette annonce a été accueillie avec un certain scepticisme et une prudence remarquée de la part de l’ancien président américain, qui a déclaré : « C’est un grand jour, on verra comment ça tourne. » Le mouvement islamiste se dit prêt à relâcher les 47 otages, « vivants et morts », mais omet de mentionner son propre désarmement. Il évoque également un « retrait complet » de l’armée israélienne de la bande de Gaza et privilégie un « organisme palestinien indépendant » pour la future gouvernance de l’enclave.
Donald Trump a salué cette évolution dans une vidéo diffusée le soir même, félicitant les pays arabes ayant contribué à ce « moment spécial, sans doute sans précédent ». Il a exprimé son espoir d’une libération rapide des otages et a conclu : « Tout le monde a été unifié dans la volonté de voir la guerre s’achever et de voir la paix au Moyen-Orient. On est très proche de l’obtenir. Merci à tous, et tout le monde sera traité de façon équitable. »
Plus tôt, sur son réseau Truth Social, Trump avait déjà partagé son optimisme : « Sur la base de la déclaration qui vient d’être publiée par le Hamas, je crois qu’ils sont prêts pour une paix durable. Israël doit immédiatement arrêter le bombardement de Gaza, pour qu’on puisse sortir les otages rapidement et en sécurité ! C’est beaucoup trop dangereux actuellement pour le faire. » Il a ajouté que des discussions étaient en cours pour finaliser les détails, soulignant que cet accord ne concernait pas seulement Gaza, mais une paix recherchée de longue date au Moyen-Orient. L’acceptation du plan par le Hamas, bien qu’incomplète sur certains points cruciaux comme le désarmement, marque potentiellement une étape significative dans les efforts de paix régionaux, ou du moins un point de départ pour de futures négociations.