Gaza-peace-negotiations
Donald Trump annonce qu'Israël a accepté une ligne de retrait à Gaza, liée à un accord de cessez-le-feu et la libération des otages. Des militants de la flottille dénoncent des traitements violents, tandis que le Hezbollah critique le plan américain.

Le président américain Donald Trump a annoncé qu’Israël a accepté une ligne de retrait initiale dans la bande de Gaza, marquant une étape cruciale vers un cessez-le-feu. Cette ligne, située entre 1,5 km et 3,5 km des frontières de l’enclave palestinienne, a été montrée au Hamas. L’accord prévoit qu’un cessez-le-feu entrera en vigueur et un échange d’otages et de prisonniers commencera dès que le Hamas confirmera son acceptation. Une délégation israélienne est en route pour l’Égypte pour finaliser ces discussions, avec la participation attendue du Hamas au Caire.

Parallèlement, la situation des militants arrêtés lors de l’interception de la flottille pour Gaza suscite des préoccupations. La Suède a demandé à Israël de fournir de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux à ses citoyens détenus, dont la militante Greta Thunberg, qui aurait été retenue dans des conditions difficiles. Des militants expulsés ont dénoncé des violences et des traitements inhumains, se disant traités « comme des animaux ».

Cependant, le plan de Trump est loin de faire l’unanimité. Le Hezbollah l’a jugé « plein de dangers », y voyant un projet israélien visant à contrôler les territoires palestiniens. En Israël, les ministres d’extrême droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich menacent de quitter le gouvernement si le Hamas n’est pas détruit après la libération des otages. Malgré ces tensions, des milliers de personnes ont manifesté en soutien à la flottille et pour l’application du plan Trump afin de libérer les otages, soulignant l’urgence de la situation humanitaire à Gaza, où des bombardements israéliens continuent d’être signalés.