
Perrine, Sarah et Baptiste, jeunes étudiants militants, se sont retrouvés côte à côte lors de la journée de mobilisation étudiante du jeudi 25 septembre à la Sorbonne, à Paris. Cette manifestation, qui a rassemblé un cortège de jeunes politisés et motivés, marquait le début d’une série d’actions contre les politiques d’austérité. Ces trois jeunes ne se connaissent pas personnellement, mais partagent un engagement commun face aux enjeux socio-économiques actuels. Ils préparent désormais la prochaine grande journée de protestation.
Le jeudi 2 octobre, les syndicats et organisations politiques étudiantes, parmi lesquelles figurent l’UNEF, l’Union étudiante, les Jeunes Insoumis, Le Poing levé et le NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) révolutionnaire, sont de nouveau descendus dans la rue. Cette mobilisation fait suite aux rassemblements du 10 et du 18 septembre, qui ont également vu une forte participation de la jeunesse. L’Union étudiante a recensé environ 80 000 jeunes manifestants le 10 septembre, et près de 110 000 le 18 septembre, témoignant de l’ampleur croissante du mouvement.
Pour Sarah, une Parisienne militante depuis un an au mouvement de jeunesse de Révolution permanente-Poing levé à l’université Paris Cité, les bases de son engagement ont été posées dès le collège et le lycée. Étudiante en deuxième année de psychologie et fille d’ingénieurs informaticiens, elle cite des lectures marquantes comme « 1984 » de George Orwell et « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck, qui abordent des thèmes comme la colonisation, le fascisme et la censure, comme des éléments déclencheurs de sa prise de conscience politique.