
L’historien et diplomate Élie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France (2000-2002), se retrouve sous les feux des projecteurs après un entretien publié dans la revue Éléments, l’organe de presse de la Nouvelle Droite. Malgré une couverture jugée « apocalyptique » le représentant dans une Jérusalem en flammes, Barnavi assume pleinement cette démarche.
Conscient que la revue Éléments, fer de lance du courant ethnodifférentialiste de l’extrême droite, ne correspond pas à ses propres convictions idéologiques, le professeur émérite d’histoire moderne de l’Université de Tel-Aviv a accepté l’interview. Il a expliqué avoir été « insistant » de la part du journaliste, le convainquant de diffuser son message.
Élie Barnavi a déclaré qu’il souhaitait exprimer ses opinions sur la situation à Gaza « partout, dès qu’il le peut ». Il insiste sur l’importance de débattre de ces questions, même au sein de l’extrême droite, un milieu où coexistent « autant d’antisionistes que de sionistes acharnés ». Cette démarche souligne sa volonté de dialoguer au-delà des clivages politiques habituels pour aborder des sujets cruciaux.
Cet entretien fait écho aux récentes prises de position d’Élie Barnavi concernant le conflit israélo-palestinien. En effet, il a notamment affirmé que la poursuite de l’occupation de Gaza pourrait mener à une « nouvelle Nakba » et que certains membres du gouvernement israélien affichaient une rhétorique « génocidaire ».