
À la veille du choc tant attendu entre le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain en Ligue des champions, le latéral marocain Achraf Hakimi s’est exprimé en conférence de presse à Monjuïc. Le joueur a abordé divers sujets, de sa sixième place au Ballon d’Or à l’état d’esprit du PSG face à son adversaire.
Concernant sa sixième place au classement du Ballon d’Or, Hakimi a affirmé : « Ce n’est pas une déception. Ça fait plaisir d’être dans la liste des 30 nommés, les 30 meilleurs du monde. Les journalistes m’ont placé à la sixième place. Je n’y avais jamais pensé avant… Je pense avant tout aux trophées collectifs. C’est à vous de choisir mon classement dans ce trophée individuel et je suis très fier de cette sixième place. J’espère encore être dans les 30 l’année prochaine et si possible, monter dans le classement. » Il a également rassuré sur son état physique et mental, se sentant « très bien ».
Interrogé sur les absences au sein de son équipe, Hakimi a minimisé leur impact : « Ça ne change pas grand-chose même si ce sont des joueurs importants. Il y a d’autres joueurs. On a un effectif pour gagner contre le Barça. On est prêts à performer ensemble. » Il a souligné l’importance du milieu de terrain et la performance collective comme des éléments clés pour la rencontre. Face à un Barça revanchard, il garde de bons souvenirs de la dernière victoire à Monjuïc et espère « pouvoir le refaire ».
Le défenseur parisien a également évoqué la charge de matchs et la peur des blessures : « Je n’y pense pas. J’essaie de tout donner sur le terrain. Après le match, j’essaie de bien récupérer. Je travaille avec des professionnels afin de rester bien physiquement et mentalement, de jouer le plus de matchs possibles. » Il a insisté sur le fait que jouer de nombreux matchs est le signe d’une équipe performante, allant loin dans toutes les compétitions. Les différences entre le Barça et le PSG sont minimes selon lui, les deux équipes partageant l’amour de la possession du ballon.
Enfin, Hakimi s’est montré confiant quant au duel entre Lamine Yamal et Nuno Mendes, décrivant ce dernier comme « le meilleur latéral gauche du monde, capable de stopper Lamine ». La clé du match, selon lui, sera de ne « pas se précipiter » et de faire preuve de précision avec le ballon, car ce sont les « détails qui feront la différence ».