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Le président Emmanuel Macron a annoncé, le 22 septembre 2025 à l'ONU, la reconnaissance par la France de l'État de Palestine, soulignant l'urgence d'une paix durable au Proche-Orient.

Lors d’un discours prononcé le 22 septembre 2025 à la tribune des Nations Unies, le président Emmanuel Macron a annoncé la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France. Cette déclaration intervient dans un contexte d’urgence, où la libération des 48 otages détenus par le Hamas, l’arrêt des bombardements à Gaza et des massacres, ainsi que la fin des déplacements de populations, sont devenus impératifs.

Le président français a souligné que le temps de la paix est venu, et qu’il est crucial de le saisir avant qu’il ne soit trop tard. Il a rappelé la décision de l’Assemblée générale de l’ONU en 1947 de partager la Palestine mandataire en deux États, un juif et un arabe, reconnaissant ainsi le droit à l’autodétermination de chacun. Si l’État d’Israël a pu accomplir son destin, la promesse d’un État arabe est restée inachevée jusqu’à présent.

Macron a insisté sur la responsabilité collective de la communauté internationale d’avoir failli à construire une paix juste et durable au Proche-Orient. Il a affirmé que cette reconnaissance de l’État de Palestine n’enlève rien aux droits d’Israël et constitue même une défaite pour le Hamas et tous ceux qui incitent à la haine anti-israélienne.

La France, en reconnaissant la Palestine, affirme que le peuple palestinien n’est pas un peuple de trop, mais un peuple fier de son histoire et de sa dignité. Cette décision s’inscrit dans un plan plus large visant à briser le cycle de la violence et à parvenir à une solution à deux États, avec Israël et la Palestine vivant côte à côte en paix et en sécurité.

D’autres pays européens, tels que la Belgique, le Luxembourg, Malte, Saint-Marin et Andorre, ont fait des annonces similaires. Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal avaient également reconnu l’État de Palestine la veille. Cette vague de reconnaissances internationales met une pression diplomatique accrue sur Israël et les États-Unis, qui ont boycotté la conférence.