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Le projet de taxation des fortunes professionnelles, défendu par l'économiste Gabriel Zucman, suscite une vive inquiétude au sein de la French Tech. Les entrepreneurs craignent un signal désastreux pour l'innovation et la croissance en France, rappelant le mouvement des «pigeons» de 2012.

L’hypothèse d’une taxation des fortunes professionnelles, portée par l’économiste Gabriel Zucman, provoque une vive inquiétude parmi les entrepreneurs français, notamment dans le secteur de la Tech. Ce projet de fiscalité, qui propose un taux d’impôt plancher de 2 % pour les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, est perçu comme un signal alarmant pour l’innovation et la croissance en France.

Les créateurs d’entreprise expriment leur colère face à cette perspective. Marc Menasé, entrepreneur et fondateur du fonds Founders Future, observe une ferveur similaire à celle du mouvement des «pigeons» de 2012, lorsque le gouvernement socialiste avait envisagé d’augmenter la fiscalité sur les plus-values. Selon lui, les discussions s’intensifient au sein des réseaux professionnels, témoignant d’une inquiétude grandissante, même si le mouvement n’est pas encore aussi structuré qu’il y a treize ans.

La French Tech craint que cette mesure ne freine l’investissement et la création d’emplois. Les entrepreneurs estiment qu’une telle taxation pourrait inciter les talents et les capitaux à se tourner vers des économies plus favorables. Le débat autour de cette proposition soulève des questions fondamentales sur l’attractivité fiscale de la France et son impact sur la compétitivité internationale des entreprises innovantes.

Cette situation met en lumière les tensions entre la volonté de redistribution des richesses et la nécessité de soutenir un écosystème entrepreneurial dynamique. Les prochains mois seront décisifs pour l’issue de ce projet et ses potentielles répercussions sur le paysage économique français.