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Charlie Kirk, proche allié de Donald Trump, a été abattu en Utah. De Trump à Obama, les réactions affluent, relançant le débat sur la violence politique aux États-Unis.

Le militant conservateur Charlie Kirk, figure montante de la droite américaine et fervent partisan de Donald Trump, a été assassiné par balle mercredi lors d’un discours à l’Université de la vallée de l’Utah. Cet événement tragique, aux motivations encore indéterminées, a bouleversé le paysage politique américain, suscitant une vague de condamnations unanimes.

Donald Trump, profondément affecté par la nouvelle, a rendu un vibrant hommage à celui qu’il considérait comme un protégé. Sur Truth Social, l’ancien président a qualifié Kirk de « grand, et même légendaire », saluant sa compréhension unique de la jeunesse américaine. Melania et lui ont exprimé leurs condoléances à la famille du défunt. Donald Trump Jr. et Eric Trump, également proches de Kirk, ont partagé leur douleur et loué son courage et son intégrité.

Du côté républicain, les réactions ont fusé. Le sénateur de l’Utah, Mike Lee, a dénoncé un « acte d’une lâche violence » et une « attaque contre les défenseurs de la liberté ». Greg Abbott, gouverneur du Texas, a souligné que la « voix de Charlie était un phare pour des millions de jeunes Américains ».

Les démocrates ont également fait entendre leur voix. Joe Biden a insisté sur l’absence de place pour une telle violence dans le pays, tandis que Barack Obama a rappelé que ce genre d’acte « n’a pas sa place dans notre démocratie ». Gabrielle Giffords, elle-même victime d’une tentative d’assassinat, a exprimé son horreur, appelant à ne jamais laisser l’Amérique résoudre ses désaccords par la violence.

À l’international, Benyamin Netanyahou a pleuré un « ami au cœur de lion d’Israël ». Cependant, le drame a rapidement été politisé par certains. Elon Musk et Donald Trump ont accusé la gauche radicale d’être responsable de cette violence, promettant de traquer les responsables. L’enquête se poursuit pour identifier le tireur et ses motivations, alors que la personne initialement suspectée a été relâchée.