
Face à la chute du gouvernement et l’incertitude politique, les organisations patronales françaises, dont la CPME et l’UDES, expriment leur vive inquiétude et appellent à la formation rapide d’un nouveau gouvernement. Elles souhaitent un exécutif soucieux de la santé des entreprises et de l’économie nationale. Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, a insisté sur la nécessité d’un compromis pour la défense des entreprises, craignant que des décisions prises «sur le dos des entreprises» ne «gripent l’activité, l’investissement, l’emploi et les recrutements».
Le président de la CPME a également jugé «incompréhensible» la proposition de certains partis d’augmenter la fiscalité des entreprises, y voyant un «cadeau fait aux entreprises chinoises». Il a souligné la différence entre une discussion saine sur la taxation des successions ou du patrimoine et la taxation des entreprises, qu’il estime néfaste pour l’économie.
De son côté, David Cluzeau, président de l’UDES (employeurs de l’économie sociale et solidaire), a alerté sur une «période d’incertitude» préjudiciable à l’économie, aux entreprises, et particulièrement à l’économie sociale et solidaire. Selon lui, cette situation «fissure la cohésion sociale» et entraîne attentisme, ralentissement et absence d’investissement, des conséquences inacceptables dans le contexte actuel. Le SDI (syndicat des indépendants) partage ces craintes, dénonçant des «jeux d’appareils» qui priment sur l’intérêt général et la survie de l’économie réelle. Le syndicat appelle à un «sursaut des institutions» pour restaurer la confiance et la visibilité pour les très petites entreprises (TPE) déjà confrontées à une crise sans précédent.







