
Un récent sondage Toluna Harris Interactive pour Challenges révèle que le Rassemblement National (RN) et ses alliés, dont l’UDR d’Éric Ciotti, obtiendraient 33% des voix en cas de nouvelles élections législatives anticipées. Ce scénario conforte la position dominante du parti de Jordan Bardella, reproduisant les dynamiques observées en 2024. Cette projection maintient le RN largement en tête devant la gauche et le camp présidentiel.
Par ailleurs, une alliance regroupant le Parti Socialiste (PS), le Parti Communiste Français (PCF) et les Écologistes, mais sans La France Insoumise (LFI), capterait 19% des suffrages. Le camp présidentiel, constitué de Renaissance, du MoDem et d’Horizons, verrait ses intentions de vote chuter à 15%. La France Insoumise et Les Républicains obtiendraient chacun 10% des voix, soulignant une fragmentation persistante du paysage politique français.
En cas de reformation du Nouveau Front Populaire, incluant LFI, l’alliance de gauche atteindrait 26% des voix. Ce chiffre est légèrement inférieur aux 27,99% obtenus lors des élections du 30 juin 2024. Le contexte actuel est marqué par des demandes significatives : 49% des Français souhaitent la démission d’Emmanuel Macron, 36% réclament la nomination d’un nouveau Premier ministre, et 15% sont favorables à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.
Ces résultats sont corroborés par un sondage Ifop pour Le Figaro, qui anticipe des intentions de vote similaires. Le RN y est crédité de 32 à 33% des voix. La gauche unie est estimée à 25%, ou à 26% si LFI et les Écologistes se séparent du PS et des communistes. Le bloc central ne recueillerait que 15% des suffrages, tandis que la droite Les Républicains stagnerait à 13%, confirmant la polarisation croissante de la politique française.