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La Bourse de Paris termine en léger repli, pénalisée par les résultats jugés décevants d'un traitement Sanofi et l'attente des chiffres de l'emploi américain qui pourraient pousser la Fed à baisser ses taux. Publicis performe positivement.

La Bourse de Paris a clôturé en léger recul ce jeudi, le CAC 40 cédant 0,27% pour atteindre 7 698,92 points. Cette performance contraste avec la légère hausse observée sur les autres marchés européens, la place parisienne étant principalement plombée par les résultats jugés décevants d’un traitement développé par Sanofi. Les investisseurs restent par ailleurs dans l’attente des chiffres officiels de l’emploi américain, des données qui devraient influencer la prochaine décision de la Réserve fédérale (Fed) concernant ses taux d’intérêt.

Les chiffres préliminaires en provenance des États-Unis indiquent un ralentissement des créations d’emplois dans le secteur privé en août, avec seulement 54 000 postes créés contre 75 000 anticipés par le consensus. Ces indicateurs renforcent la probabilité d’une baisse des taux de la Fed lors de sa réunion du 17 septembre, une perspective qui monte à 95% selon l’outil CME FedWatch. Un rapport sur l’emploi officiel décevant pourrait même ouvrir la voie à une baisse de 50 points de base.

Sur le front des valeurs, Sanofi a enregistré la plus forte baisse du CAC 40, chutant de 8,31% à 78,96 euros. Le laboratoire pharmaceutique a publié des résultats pour son traitement amlitelimab contre la dermatite atopique (eczéma sévère) en phase 3. Bien que le traitement ait atteint tous les critères d’évaluation principaux et secondaires, son efficacité est jugée inférieure aux attentes et moins convaincante que celle de son produit phare, Dupixent. Cette déception des investisseurs a également entraîné dans son sillage d’autres valeurs du luxe comme LVMH et Kering.

À l’inverse, Publicis a tiré son épingle du jeu, affichant une hausse de 1,60% à 82,50 euros, signant une quatrième clôture consécutive dans le vert. Le groupe de publicité bénéficie de la confiance de son PDG, Arthur Sadoun, concernant le second semestre, malgré les inquiétudes antérieures sur les réductions de dépenses marketing.

Enfin, la France a réussi à lever 7,3 milliards d’euros à dix ans lors d’une adjudication de dette, avec une demande solide des investisseurs, bien que les taux d’emprunt restent élevés.