
Un avocat américain, Mark S. Zuckerberg, a intenté une action en justice contre Meta, la société mère de Facebook, pour avoir répétitivement bloqué son compte sous l’accusation d’« usurpation d’identité d’une célébrité ». Résidant dans l’Indiana, l’avocat partage son nom avec le fondateur de Meta, Mark Elliot Zuckerberg, ce qui, selon lui, est devenu un véritable calvaire et lui a coûté des milliers de dollars.
Depuis 2010, les désactivations de son compte Facebook se sont produites à cinq reprises, entraînant une perte estimée à 11 000 dollars en dépenses publicitaires et de sérieuses perturbations pour la promotion de son cabinet. L’avocat, qui exerce depuis 38 ans, bien avant la notoriété du PDG de Meta, a exprimé son exaspération face à ce long processus de rétablissement. Il a déposé plainte devant la Marion Superior Court pour « négligence » et « rupture de contrat non conventionnelle » le 2 septembre.
Loin des anecdotes amusantes, son homonymie lui attire de nombreux problèmes, allant des courriers de plaintes aux appels de personnes le confondant avec le géant des réseaux sociaux. Meta a réagi à la plainte en confirmant avoir réactivé le compte, reconnaissant une désactivation « par erreur », et s’engageant à améliorer ses services pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Un porte-parole a déclaré que l’entreprise est consciente qu’« il y a plus d’un Mark Zuckerberg dans le monde » et qu’elle cherche à « démêler l’affaire ».
Cependant, Mark S. Zuckerberg ne se satisfait pas de cette réponse et réclame une injonction pour garantir la fin de ces blocages intempestifs. Il espère également récupérer les sommes perdues et le remboursement de ses frais d’avocat. Cette affaire met en lumière les défis de l’identité numérique et les limites des systèmes automatisés des grandes plateformes, qui peuvent avoir des conséquences financières et professionnelles importantes pour les utilisateurs.