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Le marché des résidences secondaires est actuellement favorable aux acheteurs, offrant plus de choix. La demande a ralenti en raison de la baisse du pouvoir d'achat et des restrictions sur les locations touristiques, notamment dans les grandes villes balnéaires. Malgré ces conditions, les prix dans les zones touristiques restent élevés.

Bonne nouvelle pour les vacanciers souhaitant acquérir une résidence secondaire : le marché actuel penche en faveur des acheteurs. Plusieurs facteurs contribuent à cette tendance, notamment une baisse du nombre d’acquéreurs, leur offrant ainsi un plus grand choix de biens immobiliers.

Les professionnels de l’immobilier constatent une diminution significative du nombre d’acheteurs. Marie-Céline Chavanne de Sotheby’s International Realty en Midi-Pyrénées, par exemple, observe une fréquentation divisée par deux par rapport aux années fastes. Cette situation s’explique par une baisse du pouvoir d’achat, les tensions internationales et un marché immobilier qui, après plusieurs années de forte demande post-confinements, a retrouvé un équilibre plus normal.

Un autre élément majeur influençant le marché est le durcissement des règles concernant les locations touristiques. De nombreux acheteurs, notamment étrangers, envisagent de rentabiliser leur investissement en louant leur résidence secondaire en leur absence. Cependant, ils se heurtent à des restrictions croissantes. Philippe Thomine-Desmazures de Barnes Côte basque souligne que de plus en plus de villes comme Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Anglet, Bordeaux, Saint-Malo, Marseille, Sète, Aix-en-Provence, Nice, ou encore Annecy et certaines communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc, limitent drastiquement la possibilité de louer une résidence secondaire à des touristes.

Dans ces communes, la location en meublé de tourisme est souvent réservée aux propriétaires de résidence principale et limitée à 90 ou 120 jours par an. Malgré ces conditions favorables aux acheteurs en termes de choix, les prix restent globalement élevés dans les zones touristiques. Loïc Cantin, président de la FNAIM, explique que les acquéreurs dans ces secteurs disposent généralement de moyens financiers confortables, ce qui maintient les prix à un niveau supérieur à la moyenne nationale.