
En 2025, investir un capital de 500 000 euros ne se limite plus à des placements standards. Il s’agit de bâtir une véritable stratégie patrimoniale et fiscale, en adéquation avec vos objectifs, votre horizon d’investissement et votre appétence au risque. Suivre les grandes fortunes offre des pistes précieuses pour une gestion optimisée. Les « Family Offices », structures dédiées à la gestion du patrimoine des familles aisées, ont récemment fait évoluer leur approche. Loin des produits financiers abstraits, elles privilégient désormais l’économie réelle et durable.
Cette mutation est notamment influencée par les tensions géopolitiques et économiques mondiales, citées comme un facteur structurant par 38 % des professionnels interrogés pour le baromètre AFFO. Pour les Family Offices, l’investissement va au-delà de la simple performance ; il intègre des notions de convictions, d’impact et de sens, comme le souligne Rémi Béguin, responsable du baromètre AFFO. Bien que 2025 reste un bon cru pour les actions, les grands patrimoines recherchent une plus grande stabilité en se tournant vers le non coté.
Le private equity (PE) s’est ainsi imposé comme la première classe d’actifs dans leurs portefeuilles en 2025, représentant 37,5 % des investissements des family offices, soit une augmentation significative par rapport à l’année précédente. Cette classe d’actifs offre une décorrélation avec la volatilité des marchés boursiers traditionnels et un potentiel de rendement attractif sur le long terme. Les Family Offices s’engagent davantage dans l’investissement direct et le co-investissement, témoignant d’une volonté d’épauler les entrepreneurs et de générer de la valeur durable.