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L'assurance vie séduit de plus en plus les épargnants français en 2025, avec une collecte nette record de 4 milliards d'euros en mars. Face à la baisse du Livret A, ses avantages fiscaux et sa rentabilité en font un placement incontournable pour faire fructifier son capital.

L’assurance vie connaît un regain d’intérêt spectaculaire en ce début d’année 2025, attirant de nombreux épargnants français. Alors que le taux du Livret A devrait chuter à 1,7 % en août 2025 et que l’immobilier peine à redémarrer, l’assurance vie se positionne comme un placement privilégié, cumulant rentabilité et atouts fiscaux inégalés.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en mars 2025, la collecte nette (dépôts moins retraits) de l’assurance vie a atteint un niveau record de 4 milliards d’euros, une première depuis quinze ans pour ce mois de l’année. Sur les trois premiers mois de 2025, la collecte brute s’élève à près de 50 milliards d’euros, en hausse de 4 % sur un an, confirmant l’engouement des Français pour ce produit d’épargne détenu par près de 18 millions d’entre eux.

Cette popularité s’explique notamment par les avantages fiscaux de l’assurance vie. Tant qu’aucun retrait n’est effectué, aucune imposition n’est due. En cas de rachat après huit ans, les gains bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour un couple, avant application d’un taux d’imposition réduit à 7,5 % ou l’intégration au barème de l’impôt sur le revenu.

De plus, l’assurance vie offre une grande flexibilité avec la possibilité d’investir sur des fonds en euros, garantissant le capital, ou sur des unités de compte, potentiellement plus rémunératrices mais avec un risque de perte en capital. C’est un outil performant pour la transmission de patrimoine, avec des abattements significatifs en cas de décès.

Face à la baisse des rendements des livrets réglementés, l’assurance vie confirme son statut de placement incontournable. Sa souplesse, sa fiscalité attractive et sa capacité à s’adapter aux objectifs de chaque épargnant en font un pilier de l’épargne française en 2025, permettant à de nombreux ménages de faire fructifier leur capital dans un environnement économique incertain.