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Les Bourses mondiales ont bondi après que Jerome Powell, président de la Fed, a ouvert la porte à un assouplissement monétaire à Jackson Hole, ravivant l'optimisme des investisseurs.

Les Bourses mondiales ont réagi avec enthousiasme aux déclarations de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine (Fed), lors du colloque de Jackson Hole. En laissant la porte ouverte à un assouplissement monétaire, Powell a ravivé l’optimisme des investisseurs, entraînant une hausse significative des indices boursiers.

La Bourse de Paris, à l’image du CAC 40, a longtemps temporisé avant d’accélérer en fin de séance. Le discours du président de la Fed, publié en milieu d’après-midi, a immédiatement déclenché une réaction positive des marchés. Le CAC 40 a terminé en hausse de 0,40% à 7 969,69 points, assurant un gain hebdomadaire de 0,69% et lui permettant de rester au contact des 8 000 points. Wall Street a également enregistré une forte progression, le Dow Jones bondissant de 2,11% et le Nasdaq de 2,09%.

Cette annonce a également eu des répercussions sur les marchés obligataires et des changes. Le rendement à dix ans des taux obligataires américains est passé de 4,31% à 4,25%, tandis que le dollar reculait de 1% face à l’euro. Ces mouvements reflètent l’anticipation d’une politique monétaire plus accommodante.

Contrairement aux attentes de nombreux analystes, qui ne prévoyaient pas d’annonces majeures, Jerome Powell a surpris en évoquant la possibilité de baisses de taux. Face à une situation «délicate» où les risques d’inflation sont à la hausse et ceux de l’emploi à la baisse, la Fed se doit de trouver un équilibre. Powell a souligné qu’il n’y avait pas de «trajectoire prédéfinie» pour la politique monétaire, mais a jugé peu probable un scénario d’inflation durable malgré les pressions liées aux tarifs douaniers. En conséquence, les analystes ont relevé à 89% la probabilité d’une baisse des taux en septembre, anticipant désormais trois baisses d’ici la fin de l’année.

Du côté des entreprises, STMicroelectronics a mené le CAC 40 avec une hausse de 4,74%, portée par les déclarations de Powell, malgré des résultats semestriels décevants en juillet. À l’inverse, Axa a clôturé en baisse de 1,07%, après deux séances positives. Par ailleurs, Air Liquide a annoncé l’acquisition de DIG Airgas en Corée du Sud pour 2,85 milliards d’euros, renforçant sa position sur le quatrième marché mondial des gaz industriels.