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Donald Trump réaffirme sa volonté d'abolir le vote par correspondance pour les élections de mi-mandat de 2026, dénonçant une supposée fraude électorale et annonçant un décret.

Le milliardaire républicain Donald Trump a réaffirmé son intention de « se débarrasser du vote par correspondance » pour les élections de mi-mandat de novembre 2026, invoquant des allégations non fondées de fraude électorale. Il a annoncé qu’il signerait un décret pour « aider à apporter de l’honnêteté dans les élections », sans en préciser le contenu. Cette volonté s’inscrit dans la continuité de sa contestation de la présidentielle de 2020 face à Joe Biden, où il avait déjà dénoncé des fraudes massives, notamment via le vote par correspondance, une méthode pourtant très répandue aux États-Unis.

Donald Trump a également critiqué les machines électorales, qu’il juge « imprécises » et trop onéreuses, prônant le retour à un vote papier qu’il estime plus sûr et plus rapide. Selon lui, cette initiative sera contestée par les démocrates, qu’il accuse de « tricher à des niveaux jamais vus auparavant ».

Le républicain de 79 ans a rapporté que Vladimir Poutine, lors d’une récente rencontre en Alaska, lui aurait exprimé son soutien sur la question du vote par correspondance. « Votre élection a été truquée à cause du vote par correspondance », aurait affirmé le dirigeant russe sur Fox News, ajoutant qu’« aucun pays n’a le vote par correspondance. C’est impossible d’avoir du vote par correspondance et des élections honnêtes ».

Trump a réitéré cette affirmation, prétendant que les États-Unis seraient le seul pays à utiliser cette méthode. Cependant, de nombreux pays, notamment en Europe, l’emploient sans problème. Fiona Hill, ancienne conseillère de Donald Trump sur les affaires russes, a souligné que Poutine cherchait à « semer le chaos dans le système électoral américain ».

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a vivement critiqué les propos de Trump, les qualifiant de « encore un autre moyen pour Trump d’empêcher les Américains d’utiliser leurs voix dans le processus démocratique ». Il a insisté sur la fiabilité et la sécurité du vote par correspondance. Donald Trump avait déjà signé un décret en mars visant à restreindre le vote par correspondance, soulevant des questions sur un potentiel abus des prérogatives présidentielles, l’organisation des élections étant généralement une prérogative des États.