
En visite à Alger, le député La France Insoumise (LFI) Aly Diouara a rendu un vibrant hommage aux combattants qui ont « libéré l’Algérie » du « joug colonial français ». Dans une publication sur le réseau social X le 17 août, l’élu de Seine-Saint-Denis a salué « l’héritage » de ces figures qui, aspirant à la liberté, ont obtenu l’indépendance de leur pays. Il a illustré son propos avec des photos de sa visite, dont une de la fresque dédiée à Ali La Pointe, un combattant du Front de Libération Nationale (FLN) décédé à 25 ans lors de la bataille d’Alger en 1957. Aly Diouara a exprimé son émotion de « fouler humblement cette terre sur laquelle le sang de tant d’hommes et de femmes a coulé », portant un t-shirt « Justice pour Adama ».
Cet hommage à Ali Ammar, surnommé « l’assassin en chef » du FLN par certains spécialistes, s’inscrit dans la lignée des visites d’autres députés LFI, Rima Hassan et Sébastien Delogu, en Algérie depuis 2024. Aly Diouara, ancien fonctionnaire territorial à la mairie de Drancy, est connu pour son engagement contre le racisme et ses prises de position controversées. Il avait notamment suscité des réactions en août 2022 en interpellant des responsables socialistes et insoumis, dont Olivier Faure et Clémentine Autain, avec la phrase : « Salut les blancs, dites… on vous dérange pas trop dans votre remake de la conférence de Berlin ? » Un mois auparavant, il avait déjà condamné « tous ces BLANCS qui décident où et comment vont vivre les gueux (noirs, arabes, indo-pakistanais & co) ».
En septembre 2022, il avait réitéré ses propos par un simple « Salut les blancs ». Plus récemment, en avril 2024, il avait reproché à Bruno Retailleau son soutien à « un couple de délinquants blancs et bourgeois », en référence à l’affaire Fillon. Aly Diouara a également apporté son soutien à l’imam Hassan Iquioussen, expulsé pour des discours jugés « haineux envers les valeurs de la République », « antisémites » et « complotistes ». En juillet 2022, il avait estimé sur X que « l’islamophobie est avant toute chose un racisme d’État », exprimant son soutien « à l’homme, à ses enfants et petits-enfants et à toutes les victimes de ce climat racistement (sic) hostile ».