Emmanuel-Macron-Fort-Bregancon
Emmanuel Macron a affirmé le 17 août 2025 que la faiblesse face à la Russie mènerait à de futurs conflits, insistant sur une paix durable respectueuse de la souveraineté ukrainienne, sans capitulation.

Emmanuel Macron s’est exprimé le 17 août 2025 depuis le Fort de Brégançon, après une réunion de la « coalition des volontaires » en soutien à l’Ukraine. Il a mis en garde contre toute faiblesse face à la Russie, affirmant que cela préparerait les conflits futurs. Le président français a souligné la nécessité d’une paix « robuste, durable et respectueuse du droit international », rejetant toute solution qui s’apparenterait à une capitulation de l’Ukraine.

Macron a insisté sur plusieurs points clés. Premièrement, l’objectif est de rappeler ce qui unit l’Ukraine, les Européens et les États-Unis : la volonté d’une paix durable, incluant la restitution des prisonniers et le respect de la souveraineté ukrainienne. Il a clairement désigné la Russie comme l’unique agresseur et le seul État proposant une « paix qui serait une capitulation ». Deuxièmement, aucune discussion territoriale concernant l’Ukraine ne peut avoir lieu sans la participation des dirigeants ukrainiens légitimes. De même, la sécurité des Européens ne peut être débattue sans leur implication.

Troisièmement, le président français a mis en lumière le lien entre les questions territoriales et les garanties de sécurité. Il a affirmé qu’un accord basé sur l’absence ou la réduction de l’armée ukrainienne serait « insincère et voué à ne pas être respecté », citant l’accord de Budapest de 1994, non respecté par la Russie. Le format de l’armée ukrainienne est considéré comme le premier pilier de ces garanties, complété par la présence de forces alliées en zones non-frontalières.

La France et ses partenaires européens, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz, entendent présenter un front uni avec l’Ukraine lors de la rencontre prévue le 18 août à Washington avec Donald Trump. Emmanuel Macron a qualifié la Russie de pouvoir « impérialiste et révisionniste » qui, depuis 2008, cherche à conquérir de nouveaux territoires et à revoir les frontières internationales. Il a conclu en avertissant que toute faiblesse face à la Russie aujourd’hui préparerait des conflits qui pourraient toucher l’Ukraine, mais aussi l’Europe, notamment à travers des attaques cyber ou informationnelles.