Dix-huit personnes ont été tuées et des dizaines blessées à Gaza dimanche, suite à des bombardements et tirs israéliens. Parmi les victimes, sept Palestiniens auraient péri à l’aube dans la cour de l’hôpital al-Maamadani, dans la ville de Gaza, touchée par une frappe de drone. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, les victimes faisaient partie de l’«unité Sahm», affiliée au Hamas, dont le rôle est d’assurer l’aide et de lutter contre les pillards.
Ces raids aériens, menés durant la nuit et le matin, ont visé diverses zones de la bande de Gaza. L’armée israélienne y mène une offensive depuis le 7 octobre 2023, en réponse à l’attaque du Hamas. Le territoire, où résident environ deux millions de personnes, est assiégé et connaît une crise humanitaire grave. Des bombardements intenses persistent notamment sur le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, où l’armée mène une offensive terrestre étendue à Tal al-Hawa.
La Défense civile rapporte des «pertes humaines et des blessés», incluant des femmes et des enfants. Les équipes d’intervention rencontrent des «énormes difficultés pour atteindre les personnes coincées sous les décombres», en raison des bombardements continus et du manque d’équipements essentiels. Israël a annoncé se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et des camps de réfugiés avoisinants. L’objectif déclaré est de vaincre le Hamas et de libérer les otages du 7 octobre.
Le conflit à Gaza a déjà causé des dizaines de milliers de morts, principalement des civils, selon les autorités locales. Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été fréquemment ciblés, Israël affirmant que le Hamas utilise ces infrastructures à des fins militaires, ce que le mouvement islamiste dément. La communauté internationale a exprimé de vives préoccupations face à la situation humanitaire et aux déplacements massifs de population, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
