La perspective d’une prochaine baisse des taux de la Fed en septembre continue de stimuler les marchés financiers mondiaux, entraînant une ascension notable et des records pour certaines places boursières, à l’image du Nikkei. Dès son ouverture, la Bourse de Paris a affiché une tendance positive, qui s’est accentuée tout au long de la séance.
Les indices boursiers clés reflètent cette euphorie. Le CAC 40 a progressé de 0,66% pour atteindre 7 804,97 points, tandis que le SBF 120 a gagné 0,62%. En Allemagne, le DAX a enregistré une hausse de 0,69%. Au Royaume-Uni, le FTSE 100 a augmenté de 0,19%. Au Japon, le Nikkei a atteint un nouveau record, bondissant de 1,30% pour s’établir à 43 274,67 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a clôturé en hausse de 0,79%, et le Nasdaq a progressé de 0,07%.
L’optimisme des marchés est renforcé par la publication récente d’un indicateur clé sur l’inflation américaine. L’indice des prix à la consommation (CPI) a montré une progression de 2,7% sur un an en juillet, un rythme similaire à juin, malgré l’application de nouveaux droits de douane. Ce chiffre, plus bas que certaines prévisions pessimistes, conforte les anticipations d’une prochaine baisse des taux par la Réserve fédérale lors de sa réunion de septembre.
Demain, l’attention se portera sur la publication d’un autre indicateur d’inflation, les prix à la production. Ce chiffre pourrait soit confirmer la tendance actuelle et renforcer la conviction des investisseurs quant à une baisse imminente des taux, soit, dans le cas contraire, provoquer un recul des marchés et une perte des gains récents. Sur le front des entreprises, Valneva, le fabricant de vaccins, a enregistré une forte hausse de plus de 18% après la publication de résultats solides, confirmant ses prévisions. À l’inverse, Technip Energies a été la plus forte baisse du SBF 120, reculant de 2,98%.
L’agenda économique de ce jeudi 14 août est chargé, avec la publication de nombreux indicateurs importants. En Europe, on attendra la balance commerciale du deuxième trimestre pour le Royaume-Uni, l’inflation de juillet en France, et pour la zone euro, le PIB, le marché de l’emploi pour le deuxième trimestre, ainsi qu’une évaluation de la production industrielle de juin. Aux États-Unis, les prix à la production de juillet seront particulièrement scrutés, car ils fourniront une nouvelle indication sur l’inflation et influenceront la décision de la Fed concernant ses taux directeurs.
