
Le président des États-Unis, Donald Trump, a récemment réglé ses comptes avec plusieurs grandes banques américaines, dont JPMorgan et Bank of America (BofA). Il les accuse d’avoir refusé de faire affaire avec lui après son premier mandat à la Maison Blanche, un acte qu’il perçoit comme de la discrimination politique envers les conservateurs. « Elles font de la discrimination contre de nombreux conservateurs », a-t-il affirmé lors d’un entretien sur CNBC, citant nommément JPMorgan Chase et Bank of America.
Donald Trump a rapporté que JPMorgan Chase lui aurait donné un ultimatum de « vingt jours pour arrêter » les opérations bancaires. De même, ses tentatives d’ouvrir des comptes auprès d’autres établissements se sont heurtées à des refus. Ces incidents, selon le milliardaire, se sont produits « après que j’ai été président », suggérant une corrélation avec la période post-présidence et, potentiellement, l’assaut du Capitole en janvier 2021.
Le président a indiqué avoir contacté personnellement les patrons de ces banques, Jamie Dimon de JPMorgan et Brian Moynihan de BofA, pour tenter de résoudre la situation, mais sans succès. Bien que BofA ait déjà déclaré que « les convictions politiques n’entrent pas dans les facteurs de décision de fermeture d’un compte », la position de Donald Trump reste ferme sur cette allégation de discrimination.
Face à ces allégations, le Wall Street Journal a révélé que la Maison Blanche aurait préparé un décret présidentiel visant à exercer une pression sur les banques soupçonnées de pratiquer une telle discrimination. Ce projet de texte pourrait être signé dès cette semaine par Donald Trump, marquant une nouvelle étape dans sa confrontation avec le secteur financier américain.