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La diffusion de vidéos montrant des otages israéliens décharnés par le Hamas et le Djihad islamique ravive l'émotion en Israël et la pression pour un accord de libération rapide. Le Premier ministre Netanyahou dénonce la cruauté du Hamas et ses tactiques de propagande, tandis que des milliers d'Israéliens manifestent pour la libération des captifs.

La diffusion récente de trois vidéos par le Hamas et le Djihad islamique, montrant deux otages israéliens visiblement décharnés, a provoqué une vive émotion en Israël. Ces images ont relancé avec acuité le débat sur l’urgence d’un accord pour obtenir leur libération. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s’est dit « consterné » par ces enregistrements, soulignant que les efforts pour rapatrier tous les otages se poursuivent « continuellement et sans relâche ».

Depuis jeudi, la publication de ces vidéos, présentant Rom Breslevski et Avyatar David dans un état de grande faiblesse, a ravivé les tensions. En réponse, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir à Tel-Aviv, exprimant leur soutien aux familles des otages et exigeant leur libération immédiate. La cruauté du Hamas a été maintes fois dénoncée par les autorités israéliennes face à ces mises en scène choquantes.

Les groupes islamistes semblent vouloir établir un parallèle entre l’état de santé des captifs et la situation humanitaire alarmante à Gaza, menacée de « famine généralisée » selon l’ONU. Cependant, Benyamin Netanyahou a affirmé que l’État d’Israël autorise l’aide humanitaire à entrer dans Gaza, accusant le Hamas d’affamer délibérément les otages et de filmer leur souffrance de manière « cynique et odieuse ».

Le Premier ministre a également imputé au Hamas la responsabilité de l’état de famine dans la bande de Gaza, l’accusant d’empêcher la distribution de l’aide et de propager une « campagne de propagande mensongère » contre Israël. Il a appelé la communauté internationale à « se mobiliser pour condamner clairement les abus criminels nazis de l’organisation terroriste Hamas », insistant sur la nécessité de secourir les otages. Selon des sources israéliennes, une cinquantaine d’otages seraient encore détenus, dont une vingtaine seraient en vie.