
La Bourse de Paris a connu un léger rebond cette semaine, accueillant avec un certain soulagement l’évitement du scénario le plus pessimiste concernant les droits de douane. Cependant, l’accord conclu entre l’Europe et les États-Unis divise les investisseurs. Si certains y voient une réduction inévitable de la croissance européenne, avec un surcoût qui sera supporté par les entreprises ou les consommateurs, d’autres soulignent la visibilité retrouvée pour les stratégies et investissements des sociétés. Cette situation complexe maintient les marchés en alerte, et les regards sont tournés vers les publications de résultats d’entreprises, qui, globalement, s’avèrent plutôt encourageantes.
Sur le plan graphique, le CAC 40 peine à pleinement valoriser l’accord transatlantique. Le schéma technique de l’indice parisien demeure haussier, mais le marché semble manquer d’une dynamique suffisante pour concrétiser cette tendance. Pour retrouver son élan, l’indice doit impérativement franchir la zone de résistance de court terme, située entre 7916 et 7940 points. Un dépassement de ce seuil pourrait ensuite propulser le CAC 40 vers la zone des 8000-8025 points.
Si cette dernière résistance venait à être franchie, cela lancerait définitivement l’indice vers l’objectif ambitieux de 8171-8200 points. En revanche, une rupture de la zone de soutien de court terme, établie entre 7825 et 7837 points, pourrait ramener l’indice vers des niveaux inférieurs, annulant ainsi une partie du rebond observé. Les prochains jours seront déterminants pour confirmer la direction du CAC 40 et évaluer la capacité du marché à transformer ce soulagement en une dynamique haussière durable.