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L'action Engie recule à la Bourse de Paris suite à la publication de résultats semestriels. Le bénéfice net récurrent est en baisse, mais le groupe confirme ses perspectives pour 2025 malgré un marché incertain.

L’action du groupe d’énergie Engie a enregistré une baisse notable à la Bourse de Paris vendredi matin, cédant 3,80% en début de séance, après une chute de 5% à l’ouverture. Vers 9h15, le titre s’établissait à 18,87 euros, dans un marché globalement en recul de 1,30%. Cette évolution fait suite à la publication des résultats du premier semestre 2025 du groupe, qui a vu son bénéfice net récurrent diminuer de 19%, s’établissant à 3,1 milliards d’euros.

Malgré ce repli, Engie a tenu à rassurer en confirmant ses perspectives pour l’année 2025, tablant sur un résultat net récurrent compris entre 4,4 et 5,0 milliards d’euros. Catherine MacGregor, la directrice générale, a souligné la « performance financière solide » du groupe sur les six premiers mois de l’année, malgré un contexte qualifié d’« incertain et mouvant ». Elle a également exprimé sa confiance pour les mois à venir et a réitéré la « guidance » annuelle de l’entreprise.

Le résultat opérationnel (Ebit) hors nucléaire d’Engie a atteint 5,1 milliards d’euros, marquant une baisse de 9,4%. Cette diminution est principalement attribuée à une base de comparaison élevée par rapport au premier semestre 2024 et à un environnement de baisse des prix de l’énergie. Catherine MacGregor a précisé que l’Ebit hors nucléaire devrait « atteindre son point bas cette année » et que le second semestre 2025 montrerait une hausse par rapport à 2024.

Pour l’ensemble de l’année 2025, Engie prévoit un Ebit hors nucléaire dans une fourchette indicative de 8,0 à 9,0 milliards d’euros. Le bénéfice net publié pour le premier semestre s’élève à 2,9 milliards d’euros, en progression de 50%, un résultat impacté positivement par une moindre variation de la valeur de ses contrats de couverture. Le chiffre d’affaires du groupe a également enregistré une croissance, atteignant 38,1 milliards d’euros au premier semestre, soit une augmentation de 1,4%.