
Un séisme majeur de magnitude 8,8 a frappé mardi 29 juillet au large de la péninsule russe du Kamtchatka, déclenchant des alertes au tsunami dans l’ensemble du Pacifique. Ce tremblement de terre, le plus puissant enregistré dans la région depuis près de soixante-treize ans, a entraîné des évacuations préventives de populations, notamment au Japon et au Pérou, ce dernier ayant fermé plusieurs de ses ports.
Dans le port de Severo-Kourilsk, situé dans l’archipel russe des Kouriles, plusieurs vagues successives ont submergé les rues, avec l’une d’elles atteignant 3 à 4 mètres de haut sur la péninsule du Kamtchatka. Heureusement, plusieurs pays ont rapidement levé ou rétrogradé leurs alertes initiales, comme les autorités russes au Kamtchatka, le Japon, ou encore Hawaï et la Polynésie française.
Malgré quelques blessés légers rapportés dans l’est de la Russie, aucun décès n’a été signalé dans les pays concernés par les alertes au tsunami des deux côtés du Pacifique. Les premières vagues ont touché l’archipel des Marquises en Polynésie française, où l’alerte à terre a été levée. Cependant, une vigilance est maintenue en raison de la prévision d’une « seconde arrivée avec des vagues d’une hauteur moindre », et les activités nautiques restent interdites.
Aux États-Unis, la menace d’un tsunami majeur est jugée « complètement passée » par la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, anticipant un « impact minime » sur la côte ouest, toujours sous avis. Parallèlement à ces événements, le volcan Klioutchevskoï, l’un des plus actifs au monde et situé sur la péninsule du Kamtchatka, est entré en éruption après ce puissant séisme et les tsunamis qui ont touché cette région d’Extrême-Orient.