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Air Liquide affiche une solide performance au premier semestre, avec des marges en nette progression et un chiffre d'affaires record. Le PDG, François Jackow, confirme des perspectives optimistes, portées par les marchés américains et les secteurs de l'électronique et de la transition énergétique.

Le géant français des gaz industriels et médicaux, Air Liquide, a de nouveau démontré sa robustesse financière avec une nette progression de ses marges au premier semestre. Cette performance a été favorablement accueillie par la Bourse, l’action affichant une hausse de plus de 2%, se maintenant juste en dessous de son record historique de 187,12€ établi le 16 mai dernier.

François Jackow, le PDG d’Air Liquide, a souligné que « l’ensemble de nos indicateurs sont positifs et atteignent de nouveaux records ». Le chiffre d’affaires semestriel s’élève à 13,72 milliards d’euros, en hausse de 2,6% par rapport au premier semestre 2024. La branche Gaz & Services, qui représente environ 97% du total des revenus, a enregistré une croissance organique de 1,8% sur le semestre. Les marchés du continent américain demeurent un moteur essentiel de cette croissance, affichant une progression organique de 2,9% sur le semestre et représentant 40% de l’activité Gaz & Services.

Malgré un environnement de marché incertain, le groupe s’appuie sur des moteurs de croissance diversifiés, notamment dans les secteurs de l’électronique et de la transition énergétique. Le résultat opérationnel courant a progressé de 5,2% pour atteindre 2,737 milliards d’euros, et la marge opérationnelle du groupe a augmenté de 50 points de base pour s’établir à 19,9%. Le résultat net récurrent part du groupe a, quant à lui, progressé de 9,6% pour s’établir à 1,842 milliard d’euros.

Le portefeuille de projets en cours d’exécution a atteint un nouveau record, s’élevant désormais à 4,6 milliards d’euros. Air Liquide a confirmé ses objectifs annuels, incluant une hausse de la marge opérationnelle et du résultat net récurrent à change constant, avec un objectif d’une progression de 200 points de base de la marge opérationnelle d’ici fin 2026.