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Quatre personnes ont été tuées et un policier blessé dans une fusillade à New York, perpétrée par un homme armé qui s'est ensuite suicidé. La tragédie relance le débat sur la violence par armes à feu aux États-Unis.

Une fusillade tragique a secoué Midtown Manhattan lundi soir, lorsqu’un homme armé a ouvert le feu dans un gratte-ciel, faisant quatre morts avant de se suicider. Le maire de New York, Eric Adams, a déploré cette violence insensée, soulignant la perte de quatre vies innocentes. Parmi les victimes figurent trois hommes, dont un policier, et une femme. Un autre blessé est actuellement dans un état critique.

Les caméras de surveillance ont enregistré l’arrivée du tireur, descendant d’une voiture noire, armé d’un fusil d’assaut M-4. Il a immédiatement tiré sur un officier avant de cribler le hall de balles, selon la cheffe de la police, Jessica Tisch. L’assaillant semblait viser les employés de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), mais aurait pris le mauvais ascenseur. Une note de suicide a été retrouvée, indiquant qu’il pensait souffrir d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), une maladie cérébrale dégénérative, en lien avec une supposée carrière en NFL qu’il n’a jamais eue.

Le tireur, âgé de 27 ans et originaire de Las Vegas, avait des antécédents psychiatriques. Il est décédé au 33e étage du bâtiment. Cette attaque rappelle la récente tragédie de décembre 2024, où Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare, avait été assassiné dans le même quartier. Les États-Unis continuent de faire face à une violence armée endémique, avec un taux de mortalité par arme à feu le plus élevé des pays développés, un fléau qui demeure sans solution malgré les efforts des gouvernements successifs. En 2024, plus de 16 000 personnes ont été tuées par arme à feu, hors suicides, d’après l’ONG Gun Violence Archive.