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Donald Trump intensifie son agressivité post-réélection, ciblant adversaires démocrates, Elon Musk et Rosie O’Donnell. Il menace de révoquer des citoyennetés, poursuivant une politique d'immigration restrictive.

Malgré sa réélection incontestable et l’impossibilité constitutionnelle de se représenter en 2028, Donald Trump n’a pas adopté une posture rassembleuse. Au contraire, depuis son retour à la Maison Blanche, le président des États-Unis a choisi d’intensifier son style caractérisé par l’agressivité, la menace et l’intimidation. Le 14 juillet, lors d’une réception avec des leaders religieux et du monde des affaires, il a qualifié ses adversaires démocrates de « Mal ».

Le 1er juillet, il a relayé des discours xénophobes, ciblant notamment Zohran Mamdani, une figure progressiste née en Ouganda et candidate à la mairie de New York, allant jusqu’à évoquer un réexamen de sa procédure de naturalisation. Cette menace a également été brandie contre son ancien allié Elon Musk, lui aussi né à l’étranger, après leur rupture en juin. En mars 2025, le procureur général Pam Bondi a émis une directive permettant l’entrée sans mandat dans les domiciles de migrants, et en avril 2025, environ 140 000 personnes auraient été déportées. Le président Trump a également menacé de retirer la citoyenneté à la comédienne Rosie O’Donnell, née aux États-Unis, bien qu’une telle mesure outrepasserait ses pouvoirs constitutionnels. Le département de la Justice a d’ailleurs fait de la dénaturalisation une priorité, mais uniquement pour les cas où la naturalisation a été obtenue illégalement ou par dissimulation de faits importants.

Ces actions s’inscrivent dans une série de mesures et de déclarations controversées depuis le début de son second mandat en janvier 2025, visant à remodeler la politique d’immigration et à affirmer une vision radicale de l’identité américaine. En effet, Donald Trump a signé le Laken Riley Act en janvier 2025, imposant la détention des immigrants accusés de certains crimes. Son administration a également cherché à restreindre les voies d’accès à la citoyenneté et à déchoir certains Américains de leur citoyenneté.