Face à la chute alarmante de la natalité en France, la haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, confirme la mise en place d’un nouveau dispositif : le congé de naissance, prévu pour 2026. Cette mesure vise à inverser la tendance démographique, qui a vu pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès dépasser celui des naissances sur une période de douze mois consécutifs.
Malgré ces chiffres préoccupants, une étude de la Fondapol révèle que le désir d’enfant demeure très fort chez les jeunes adultes français. Ce contraste souligne l’écart entre l’aspiration à fonder une famille et les réalités socio-économiques. Sarah El Haïry insiste sur le fait que cette baisse de la natalité n’est pas qu’une simple donnée statistique, mais un véritable signal d’alarme pour la société française. Elle affirme qu’une société qui ne fait plus d’enfants est une société qui doute d’elle-même, qui s’appauvrit et compromet son avenir.
La haute-commissaire, anciennement ministre et vice-présidente du MoDem, a été nommée à ce poste stratégique en mars dernier avec pour mission de s’attaquer aux freins à la natalité. Elle se réserve d’ailleurs le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les établissements qui proposent des offres « no kids », estimant que de telles pratiques sont discriminatoires et vont à l’encontre de l’encouragement à la natalité.
La question démographique est au cœur des préoccupations du gouvernement. L’objectif est de donner aux familles les moyens concrets de concrétiser leur désir d’enfant, en levant tous les obstacles, qu’ils soient directs ou indirects. Le congé de naissance 2026 s’inscrit dans cette démarche globale visant à soutenir la parentalité et à relancer la dynamique démographique du pays.
